Les percussions de Guinée
Les Essentiels
L’Ensemble national des percussions de Guinée est né en 1988 de la rencontre entre François Kokelaere, un percussionniste français, et Baïlo Télivel Diallo, directeur national de la culture en Guinée. Les subtiles polyrythmies du djembé, ce tambour en gobelet emblématique des musiques d’Afrique de l’Ouest, y sont soutenues par d’autres percussions, le doundoumba, le sangbeni et le kenkeni, trois tambours au fût métallique, le kryin (ou kèlè), un tambour à fente en bois, le sikko, un tambour sur cadre, ainsi que le plani bala, un ensemble de cinq tambours accordés et reliés entre eux. Le second CD nous permet de découvrir d’autres instruments comme le tambour d’eau fedounoun, constitué d’une demi-calebasse qui flotte dans une autre demi-calebasse emplie d’eau, la timbale bote ou les hochets segezege, ainsi que le tambour en sablier tama avec lequel le musicien joue des hauteurs différentes en appuyant sur les cordes qui relient les deux membranes, afin de tendre plus ou moins la peau. Enfin, nous pouvons découvrir l’art d’El Hadj Djeli Sory Kouyate, un griot mandingue qui a été le plus grand maître du balafon de sa génération. L'ensemble permet de découvrir l’extrême variété musicale de l’une des régions d’Afrique les plus riches en percussions.