La Silencieuse
Par meïkhâneh
Pour son deuxième album, La Silencieuse, le trio Meïkhâneh, composé de Maria Laurent au chant, Johanni Curtet à la guitare, dombra et chant diphonique, Milad Pasta aux percussions iraniennes, s’est entouré de trois invités : Bijan Chemirani aux luths tzouras, saz et percussions additionnelles, Uuganbaatar Tsend-Ochir (Egschiglen) à la grande vièle cheval mongole ikh khuur et Martin Coudroy à l’accordéon diatonique. Les compositions de Meïkhâneh sont nourries d’imaginaire, d’improvisations, et de musiques traditionnelles d’Europe, de Mongolie et d’Iran. Les voix, lumineuses et envoutantes, portent la puissance des chants d’Europe de l’Est, les mélodies aériennes des grands espaces, et la profondeur des chants diphoniques mongols. On y entend des cordes voyageuses rappelant les steppes d’Asie et l’Andalousie. Les rythmes ciselés des percussions puisent dans la tradition persane. Meïkhâneh nous emmène au cœur d’une musique sans frontières qui caresse l’âme. Son nom emprunté à la poésie persane signifie la « maison de l’ivresse ». On se laisse porter…